vendredi 21 décembre 2012

Zetetique


Des fins du monde ou des fins d'un monde, il en a été annoncé des centaines. Et pour se consoler, les sectateurs se disent que leurs prières ont sauvé l'humanité.

En quoi l'humanité est-elle si importante qu'elle soit "sauvée" ? Et encore faudrait-il savoir ce qu'est l'humanité.

Ici des intelligences sont persuadées de la présence d'un esprit, frappeur parfois, frôleur de temps à autre et même apte à mettre en marche l'electronique du salon.
Là d'autres vous assurent tranquillement qu'ils ont un accés à un livre de eux seuls lisibles à l'instar de ceux qui ont à l'oreille les voix d'un divin. Et toujours les manifestations sont incontrolables, inverifiables et toujours entre-mises par des "intellectuels". L'experience montre d'ailleurs que le degré de "croyance" au paranormal est liée à la culture de l'interéssé et proportionnelle à son niveau de culture (si l'on considère que la culture est mesurable, nous dirons donc le degré d'instruction scolaire).
Dans un autre ordre d'idée mais peu éloigné, un pays est détruit: il disposait d'un arsennal de destruction massive, évaporé aprés coup ou encore, des peuples entiers sont rendus responsables à posteriori de la débâcle financière actuelle.

Tout ceci plonge ses racines à la même source.

Le mensonge est le corollaire de la vérité. La source du mensonge d'Etat tout comme celui des tenants de l'occultisme sous toutes ses formes repose sur le concept dogmatique chrétien d'un vrai dieu et de faux dieux.
Toute forme de pouvoir a besoin de vérité, jusqu'à la fabriquer si necessaire.

Jetez un regard à la reflexion zetetique. Il y a là une grande salubrité pour l'esprit et une vision de l'humain bien droit dans ses bottes.

jeudi 20 décembre 2012

Yule


Bien évidemment cela n'a pas grande signification dans un monde de pollution lumineuse telle que la nuit devient comme une ombre d'elle même à de trés longues distances des entassements d'urbains.

Mais cela a un sens pour qui sait encore que la source n'est ni dans les livres qui prétendent à une révelation quelconque ni dans les idées qui ne sont qu'arrangements lexicaux dés que l'on scrute d'un peu prés leur consistance.

Lorsque l'on a tout décapé des vernis et des masques, il reste la matière brute et ce qui l'ordonne. L'être vient de la nuit comme la lumière vient de la clairière au coeur des bois profonds.

Alors, à ceux qui savent parce qu'ils ont compris, et à ceux qui cherchent malgré le poids des necessités, bonne fêtes de Yule.

jeudi 6 décembre 2012

Le temps de l'écrire


Il faut du temps pour raconter l'histoire par la plume, alors que la féerie est là, présente au coeur de l'imagination, tout comme se bousculent les aléas, les vissicitudes et les contingences.

Les mots tracés à l'encre  ne sont que l'écume de la joie perçue  au creux de l'être lorsque le pont du bateau se couvre de neige légère, l'image de la quiétude ressentie lorsque les parfums de cuisine emplissent la cabine et le reflet de cette étrange perception d'un équilibre, hors de porté de la modernité, sous le regard accueillant qui fait les journées moins pesantes.

Est-ce la magie de l'écriture (et peut être de la lecture) ou celle de la rêverie ? Sans doute celle de l'une et de l'autre qui sont comme le vin un parfum et un goût sans vraiment que les sens ne sachent ce qui est de l'un et ce qui est de l'autre.

Dans ces moments, ils sont bien loin tous les fantômes aux lourdeurs enchaînés troquées au miroir des néssecités et tous les esprits qui, célèbrant le culte d'un vrai, ont échangé le soleil contre une idée.