jeudi 29 novembre 2012

Le temps qui passe, le temps qui reste.


Temps suspend ton vol ?
Il n'y a pas d'autres issues que celle de la fin.

Mais de combien de temps disposon-nous ?
Personne ne peut le dire. Et même lorsque l'on se pense indestructible, il arrive un moment où l'usure des choses comme celle du corps rend les éléments aux éléments.
Fin d'un rêve ? Quelques pas encore dans l'herbe mouillée, quelques nuits étoilées, quelques aubes magiques de lumière neuve. Et rideau.

De combien de temps est-ce que je dispose ?
Je ne sais pas. Mais je sais ce que je vais en faire. En conscience.

14 commentaires:

  1. Et que comptez-vous en faire si vous ne savez pas du temps dont vous disposez ? Fin du monde ou fin de vous ?

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  2. Est-il necessaire de disposer d'une carte lorsque le chemin se fait parce que l'on marche ?

    Serait-il un monde s'il n'y avait pas votre regard posé sur lui ?

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    1. Et si vous ne marchez plus, y a't'il encore un chemin ?

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  3. La réponse est dans la question. Il n'est de paysage que dans le regard, il n'est de chemin que pour le marcheur.

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  4. Non, il est des chemins sans marcheur et des paysages sans regard posé sur eux. Pour le chemin comme pour le paysage, vous êtes anecdotique, ils n'ont pas besoin de vous pour être.

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  5. Possible si le chemin et le paysage ont conscience d'être chemin et paysage en dehors de la présence d'un regard ou des pas du marcheur. Pourquoi pas si Gaïa est consciente de son être.

    Anecdote: "petit fait curieux dont le récit peut eclairer le dessous des choses"

    Toutefois je me vis bien comme anecdotique. Ceci me permet de me tenir en dehors des négations et des affirmations catégoriques.

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  6. Anecdotique :"qui n'est pas essentiel". Et c'est bien cela, vous n'êtes essentiel n'y au chemin, n'y au paysage. Ils sont sans vous.

    En est-il ainsi, de votre conception des choses, pour les êtres qui vous sont proches ? N'ont-ils d'existence, comme le chemin et le paysage, que par la perception que vous avez d'eux ?

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  7. "Qui n'est pas essentiel". Encore faut-il définir ce qui est essentiel. Mais vous semblez tenir à la conscience qu'ont le paysage et le chemin de ma présence-absence alors que je pense que ces éléments n'ont de sens que par notre regard (pour quils soient, il faut bien que l'être leur vienne de quelque part à moins qu'ils soient sui generis). Mais c'est ainsi.
    L'existence de l'autre pour "moi" est liée à mon regard de même que la mienne est liée au sien. Lorsque je cesse d'être, ils cessent également d'être en moi, de même que lorsqu'il cesse d'être, je cesse d'être pour lui. C'est pure logique.
    Quel but est-il celui de ces questions, O Anonyme ?

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  8. Aller son chemin, il n'y a pas vraiment d'alternative. Le choix réside dans la manière : je peux y laisser tomber mes détritus, le bétonner pour qu'il s'adapte à moi ou le suivre avec, au coeur, le désir de le respecter, et semer des graines de fleurs ou de fruits pour ceux qui viendront après.... voire des poussières d'étoiles....
    Peut-être que l'essentiel est dans ce que nous aurons laissé.... Puisque de toute façons, nous sommes là!

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    1. Il est toujours possible de se laisser mourir sur place ou de suivre le chemin que suivent d'autres.

      Les mondes anciens cultivaient la mémoire de ceux qui avaient pris soin de laisser une trace. D'où ce rôle immenses des poètes qui étaient de l'ordre du lien avec le sacré.

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  9. Pas à leur conscience, seulement à leur existence. Le chemin et le paysage vous survivront.

    Pour "l'autre" il perd son existence lorsque vous cessez d'être. Non, dans votre raisonnement il la perd dès que vous cessez de regarder.

    Faut-il un but au marcheur ?

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    1. Qu'ils me survivent je n'en doute pas. Mais ils sont chemin et paysage que par l'humain qui marche et regarde. Sans humain pour le penser, il n'y a pas de monde sauf à considerer que le monde se pense lui même.

      Quant à "mon" raisonement, il faut bien se dire que ce qui est écrit ou même seulement dit est toujours polysémique. Y compris jusqu'au contre sens. IL était évident que le regard était lié à la présence ou à l'absence de l'être. Ce n'était pas le seul regard physique et ce ne l'a jamais été ici. Preter le contraire à la reflexion c'est la réduire à ce qu'elle n'est pas.

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  10. Ils sont, peut importe le terme que l'humain utilise pour les définir.

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  11. Je m'incline devant tant de certitudes. C'est le moins que l'on puisse faire; et je m'en retourne à mes contigences, phénomènes, pensée de l'être, origine de la subjectivité et autres billevesées et salmigondis.

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